Le DREF
Posté : mer. 7 sept. 2016 11:54
Je me permets de vous présenter le DREF « Volant »
Je ne sais trop si cette rubrique est réellement celle adéquate, je comprendrai tout à fait que vous déplaciez ce sujet.
1- Définition :
Le DREF « Volant » (pouvant plus simplement être appelé DREF), est un appareil dont le nom vient de la contraction du DRone et du CErF Volant … même si un « r » a disparu au passage. Pour faire simple, il s’agit d’un drone avec un fil à la pate, fil principalement destiné à l’alimenter en énergie, sans carte de contrôle !, pouvant être équipé de caméra(s), celle-ci pouvant être fixe, doté d’un réglage du tilt à distance, ou sous nacelle.
2- Présentation de l’Appareil :
L’appareil est constitué de trois parties :
a) Partie volante, constitué de moteurs, d’un châssis, et éventuellement de caméras.
b) Fil d’alimentation faisant office de laisse
c) Dispositif de Contrôle idéalement constitué d’un simple Variateur
d) Partie alimentation et ses divers dispositifs associés (UBEC, Booster Voltage…)
3- Le DRolant :
La Partie volante du DREF (nommée pour simplification « Le Drolant »), est débarrassée de nombreux appendices par rapport à un drone classique. En effet, dépourvue de carte de contrôle et de batterie, elle se trouve ainsi considérablement allégée et simplifiée, surtout pour les modèles équipés de moteurs à brosses (brushed) ne nécessitant pas d’ESC.
Le châssis devra néanmoins répondre à certaines contraintes, de façon à assurer les points suivants :
a) réglage d’altitude
b) stabilité latérale
c) contrôle de la rotation
Mon premier châssis de DREF, en cours de réalisation, est assemblé à partir de tôle d’aluminium de canettes, et d’agrafes d’une « vulgaire » agrafeuse papier. C’est fou ce que l’on peut réaliser avec de simples pliages, un peu de fil de fer et quelques agrafes. Evidemment, des châssis imprimés seront certainement préférés, mais j’aime bien le côté récup.
4- La Laisse (d’Alimentation) :
Composé simplement de deux fils électriques solidaires, cette Laisse devra être le compromis idéal entre légèreté, résistance électrique, et solidité, en fonction de l’altitude souhaitée pour le Drolant et la traction que celui-ci exercera sur la Laisse.
5- Dispositif de Contrôle et Réglage d’Altitude :
Pouvant être simplement constitué d’un Variateur dans le cas d’utilisation de moteurs à brosses, il se complexifiera si nous nous trouvons en présence d’ESC. Un testeur de Servos pourra peut-être faire l’affaire, mais là, je demande confirmation.
Le principe est assez simple, le dispositif n’ayant d’autre but que de gérer la traction des moteurs simultanément, quel que soit leur nombre (3, 4, ou plus encore…). Ainsi, si la traction exercée par les moteurs est supérieure au poids du Drolant, ce dernier s’élèvera jusqu’à ce que la laisse le contraigne dans son ascension, soit par la limite de sa longueur, soit pas son propre poids.
Le réglage en altitude est ainsi aisément résolu, par contre nous verrons que le contrôle de la rotation est un problème autrement plus complexe, puisque l’objectif est de ne pas disposer d’un autre dispositif de contrôle.
6- Alimentation :
Elle peut être composée d’un transformateur (limite du temps de vol captif imposé par l’endurance des seuls moteurs), ou une batterie… nous parlerons alors de DREF Nomade, si vous voulez bien…
Il est évidemment très facile de nomadiser ou de sédentariser un DREF. Pour ma part, pour mes tests, j’ai l’intention d’utiliser une de mes défunts ordis portable, genre 19V, et d’intercaler un SBEC 8V-26V avec en sortie du 5V/5A ou du 6V/5A (pour exemple : http://www.hobbyking.com/hobbyking/stor ... _Lipo.html" onclick="window.open(this.href);return false;, à 4,68€ chez HK), destiné à alimenter 4 moteurs 8,5x20mm. J’espère que les 5A suffiront…
7- Stabilité latérale :
Une simple inclinaison des bras en V suffit à régler le problème. Je n’ai pas encore fait d’essais, mais il me semble que 5 à 10 ° devraient être suffisants.
8- Contrôle de la Rotation :
Nous avons deux cas de figure. En effet, il nous faut déterminer si nous nous contenterons d’une stabilité dans la rotation, ou d’un contrôle complet de celle-ci. Dans un premier temps, nous nous satisferons d’une simple stabilité.
Pour ce faire, deux situations s’offrent à nous, présence ou non présence de vent.
a) Avec vent, il suffit d’agrémenter notre Drolant d’une simple « dérive ». Je ne sais si cela suffira, mais je compte essayer un simple fil de nylon accroché à l’un des bras d’une part, et à la Laisse d’autre part, 30 ou 40 cm en dessous du Drolant, de manière à former un triangle dont les côtés seront en haut le bras du Drolant, à la verticale le segment de Laisse, et, formant Hypoténuse, le fil nylon.
b) Sans vent, nous pourrions espérer qu’aucune rotation du Drolant ne serait à constater, mais je n’ose croire que les différentes poussées des moteurs, l’équilibrage et la géométrie de l’ensemble, fassent un tout harmonieux, exempt de tout mouvement de rotation parasite. Certes, nous pouvons espérer que ce dernier soit léger, mais il nous faut toutefois le contrebalancer. Dans un premier temps, seul un fil de pèche très léger accroché à un des bras et retenu lâchement par l’opérateur me semble convenir. Il est à noter que ce même fil servirait de dérive en présence de vent, même si sa trainée risque d’être déséquilibrante pour notre Drolant, pouvant amener à amplifier alors l’effet du vent.
Pour conclure, je ne doute pas que votre imagination saura nous présenter des dispositifs tous plus ingénieux les uns que les autres, pour un contrôle précis de la rotation.
9- Le DREF, le Multirotor du béotien :
Vous n’aurez certainement pas manqué de vous demander l’intérêt d’un appareil si simpliste. Certains ont du déjà trancher en n’y voyant qu’une belle sottise, et je me rangerai parmi eux si je ne voyais là deux utilisations que j’oserai qualifier de majeures.
a) Le DREF permet d’aborder notre activité simplement à un coup extrêmement modique et dans des conditions de sécurité (attention aux doigts quand même) rassurantes.
b) Le DREF permet de tester à peu de frais (et de risques), architecture de châssis, associations de moteurs, ou que sais-je encore.
c) Associé à une caméra équipée d’une liaison WIFI comme la MI, il permet d’aborder à un prix modeste la photographie ou la vidéo aérienne. Combien d’entre nous ont été sollicité pour une simple photo ? Mettre cette possibilité au plus grand nombre dans de bonnes conditions de sécurité me semble opportun.
10- Le Concours :
Je vous propose donc une petite compétition amicale, consistant à réaliser le DREF équipé de 4 moteurs 5,5x20mm capable de la plus grande prise d’altitude.
Le Record actuel est détenu par : personne
Avec l’altitude record de : 0 m
DREF équipé d’une laisse que vous pourrez vous procurer : pas d’adresse
Le châssis du Drolant est une architecture de : personne
Vous pourrez vous procurer les plans ou le fichier 3D dudit châssis : pas d’adresse
Je ne sais trop si cette rubrique est réellement celle adéquate, je comprendrai tout à fait que vous déplaciez ce sujet.
1- Définition :
Le DREF « Volant » (pouvant plus simplement être appelé DREF), est un appareil dont le nom vient de la contraction du DRone et du CErF Volant … même si un « r » a disparu au passage. Pour faire simple, il s’agit d’un drone avec un fil à la pate, fil principalement destiné à l’alimenter en énergie, sans carte de contrôle !, pouvant être équipé de caméra(s), celle-ci pouvant être fixe, doté d’un réglage du tilt à distance, ou sous nacelle.
2- Présentation de l’Appareil :
L’appareil est constitué de trois parties :
a) Partie volante, constitué de moteurs, d’un châssis, et éventuellement de caméras.
b) Fil d’alimentation faisant office de laisse
c) Dispositif de Contrôle idéalement constitué d’un simple Variateur
d) Partie alimentation et ses divers dispositifs associés (UBEC, Booster Voltage…)
3- Le DRolant :
La Partie volante du DREF (nommée pour simplification « Le Drolant »), est débarrassée de nombreux appendices par rapport à un drone classique. En effet, dépourvue de carte de contrôle et de batterie, elle se trouve ainsi considérablement allégée et simplifiée, surtout pour les modèles équipés de moteurs à brosses (brushed) ne nécessitant pas d’ESC.
Le châssis devra néanmoins répondre à certaines contraintes, de façon à assurer les points suivants :
a) réglage d’altitude
b) stabilité latérale
c) contrôle de la rotation
Mon premier châssis de DREF, en cours de réalisation, est assemblé à partir de tôle d’aluminium de canettes, et d’agrafes d’une « vulgaire » agrafeuse papier. C’est fou ce que l’on peut réaliser avec de simples pliages, un peu de fil de fer et quelques agrafes. Evidemment, des châssis imprimés seront certainement préférés, mais j’aime bien le côté récup.
4- La Laisse (d’Alimentation) :
Composé simplement de deux fils électriques solidaires, cette Laisse devra être le compromis idéal entre légèreté, résistance électrique, et solidité, en fonction de l’altitude souhaitée pour le Drolant et la traction que celui-ci exercera sur la Laisse.
5- Dispositif de Contrôle et Réglage d’Altitude :
Pouvant être simplement constitué d’un Variateur dans le cas d’utilisation de moteurs à brosses, il se complexifiera si nous nous trouvons en présence d’ESC. Un testeur de Servos pourra peut-être faire l’affaire, mais là, je demande confirmation.
Le principe est assez simple, le dispositif n’ayant d’autre but que de gérer la traction des moteurs simultanément, quel que soit leur nombre (3, 4, ou plus encore…). Ainsi, si la traction exercée par les moteurs est supérieure au poids du Drolant, ce dernier s’élèvera jusqu’à ce que la laisse le contraigne dans son ascension, soit par la limite de sa longueur, soit pas son propre poids.
Le réglage en altitude est ainsi aisément résolu, par contre nous verrons que le contrôle de la rotation est un problème autrement plus complexe, puisque l’objectif est de ne pas disposer d’un autre dispositif de contrôle.
6- Alimentation :
Elle peut être composée d’un transformateur (limite du temps de vol captif imposé par l’endurance des seuls moteurs), ou une batterie… nous parlerons alors de DREF Nomade, si vous voulez bien…
Il est évidemment très facile de nomadiser ou de sédentariser un DREF. Pour ma part, pour mes tests, j’ai l’intention d’utiliser une de mes défunts ordis portable, genre 19V, et d’intercaler un SBEC 8V-26V avec en sortie du 5V/5A ou du 6V/5A (pour exemple : http://www.hobbyking.com/hobbyking/stor ... _Lipo.html" onclick="window.open(this.href);return false;, à 4,68€ chez HK), destiné à alimenter 4 moteurs 8,5x20mm. J’espère que les 5A suffiront…
7- Stabilité latérale :
Une simple inclinaison des bras en V suffit à régler le problème. Je n’ai pas encore fait d’essais, mais il me semble que 5 à 10 ° devraient être suffisants.
8- Contrôle de la Rotation :
Nous avons deux cas de figure. En effet, il nous faut déterminer si nous nous contenterons d’une stabilité dans la rotation, ou d’un contrôle complet de celle-ci. Dans un premier temps, nous nous satisferons d’une simple stabilité.
Pour ce faire, deux situations s’offrent à nous, présence ou non présence de vent.
a) Avec vent, il suffit d’agrémenter notre Drolant d’une simple « dérive ». Je ne sais si cela suffira, mais je compte essayer un simple fil de nylon accroché à l’un des bras d’une part, et à la Laisse d’autre part, 30 ou 40 cm en dessous du Drolant, de manière à former un triangle dont les côtés seront en haut le bras du Drolant, à la verticale le segment de Laisse, et, formant Hypoténuse, le fil nylon.
b) Sans vent, nous pourrions espérer qu’aucune rotation du Drolant ne serait à constater, mais je n’ose croire que les différentes poussées des moteurs, l’équilibrage et la géométrie de l’ensemble, fassent un tout harmonieux, exempt de tout mouvement de rotation parasite. Certes, nous pouvons espérer que ce dernier soit léger, mais il nous faut toutefois le contrebalancer. Dans un premier temps, seul un fil de pèche très léger accroché à un des bras et retenu lâchement par l’opérateur me semble convenir. Il est à noter que ce même fil servirait de dérive en présence de vent, même si sa trainée risque d’être déséquilibrante pour notre Drolant, pouvant amener à amplifier alors l’effet du vent.
Pour conclure, je ne doute pas que votre imagination saura nous présenter des dispositifs tous plus ingénieux les uns que les autres, pour un contrôle précis de la rotation.
9- Le DREF, le Multirotor du béotien :
Vous n’aurez certainement pas manqué de vous demander l’intérêt d’un appareil si simpliste. Certains ont du déjà trancher en n’y voyant qu’une belle sottise, et je me rangerai parmi eux si je ne voyais là deux utilisations que j’oserai qualifier de majeures.
a) Le DREF permet d’aborder notre activité simplement à un coup extrêmement modique et dans des conditions de sécurité (attention aux doigts quand même) rassurantes.
b) Le DREF permet de tester à peu de frais (et de risques), architecture de châssis, associations de moteurs, ou que sais-je encore.
c) Associé à une caméra équipée d’une liaison WIFI comme la MI, il permet d’aborder à un prix modeste la photographie ou la vidéo aérienne. Combien d’entre nous ont été sollicité pour une simple photo ? Mettre cette possibilité au plus grand nombre dans de bonnes conditions de sécurité me semble opportun.
10- Le Concours :
Je vous propose donc une petite compétition amicale, consistant à réaliser le DREF équipé de 4 moteurs 5,5x20mm capable de la plus grande prise d’altitude.
Le Record actuel est détenu par : personne
Avec l’altitude record de : 0 m
DREF équipé d’une laisse que vous pourrez vous procurer : pas d’adresse
Le châssis du Drolant est une architecture de : personne
Vous pourrez vous procurer les plans ou le fichier 3D dudit châssis : pas d’adresse